Mon parcours
C’est ma grand-mère qui m’a appris à lire et à écrire. J’étais en maternelle, j’avais 5 ans. C’est elle encore qui m’a inculqué le goût de la belle orthographe, avec une dictée quotidienne dès que j’ai su tenir un stylo correctement. Je lui dois la base de mes compétences en français tout au long de ma scolarité et de ma vie !
À l’adolescence, je suis tombée dans l’écriture : journal intime, poèmes, nouvelles… en même temps que je développais une passion pour les chevaux, comme toute adolescente normale. J’ai vite abandonné l’équitation, mais continué d’écrire pour le plaisir, ainsi que de façon thérapeutique.
Lorsque j’avais 19 ans, une de mes nouvelles a été primée par l’Académie de Lutèce, ce qui m’a donné l’envie d’aller plus loin : j’ai commencé des projets de roman… qui n’ont jamais vu le jour.
Prise par mes études d’anglais, l’agrégation, mes débuts dans l’enseignement, et tout simplement par la vie, avec des déménagements, un mariage, les naissances de mes deux filles… Une quinzaine d’années est passée en un tourbillon sans que je m’en aperçoive !
Vers 35 ans, j’ai commencé à faire le bilan de ma vie et de ma carrière : l’horloge biologique, sans aucun doute ! J’avais accompli bien des choses dont j’étais satisfaite, mais il manquait aussi des éléments à ma pleine réalisation. C’est donc à cette période que j’ai décidé de revenir à mes rêves d’enfant laissés de côté, avant qu’il ne soit trop tard pour les réaliser.
Je me suis remise à l’équitation, j’ai acheté la jument de mes rêves, et je l’ai faite pouliner. Je me suis remise à l’écriture, ou plus exactement à l’étude de l’écriture, grâce aux multiples ressources en ligne, qui sont au demeurant principalement en anglais. Je rêve d’ailleurs de proposer des ressources équivalentes en français pour les écrivains en herbe… mais c’est une autre histoire !
En même temps, je songeais à quitter l’éducation nationale, car mon métier ne correspondait plus à mes valeurs : je voulais me sentir utile et croire à ce que je faisais, mais dans le système qui m’était imposé, j’avais l’impression de mentir à mes élèves au jour le jour, et de ne pas pouvoir réellement leur apporter quoi que ce soit.
Il s’est passé plusieurs années de réflexion, de recherche, afin de trouver le métier de mes rêves. J’ai fini par le trouver, et me voici, écrivain public, ayant démissionné de la fonction publique à l’été 2019 !
Pour ce nouveau métier, cette reconversion, j’ai beaucoup lu en ligne et dans des livres. J’ai suivi la formation à distance du CNED d’une année. J’ai également passé le Certificat Voltaire, la référence en matière d’orthographe et grammaire du français, en novembre 2019, avec un score de 971/1000.
Depuis mon installation, j’ai travaillé principalement avec des particuliers de tous âges et profils. Je suis devenue partenaire de l’ADAPAH au printemps 2021. En revanche, un projet de partenariat avec un Centre Social local a malheureusement été ajourné à cause de la crise sanitaire.
En parallèle de mes prestations d’écrivain public, je suis également formatrice pour adultes, d’abord en anglais, ce qui était logique au vu de mon expérience. Cela dit, j’ai élargi mon champ d’activité en proposant désormais également de la formation en français pour tout ce qui a trait à l’orthographe, la grammaire, ou encore les techniques d’écriture de divers documents.
À ce jour (fin 2021), j’ai aussi terminé deux manuscrits de romans, et commencé à publier des carnets. Et j’ai encore d’autres projets plein la tête !