le bureau de l'écrivaine au travail

Écrivain public, un vieux métier d’avenir

Dans cet article, je vous présente à la fois mon parcours et ce métier que j’ai adopté en reconversion.

Qu’est-ce qui m’a amenée à devenir écrivain public ?

J’ai toujours été passionnée de lecture et d’écriture.

Après une maîtrise de littérature britannique à la Sorbonne et le passage de l’agrégation d’anglais, j’ai enseigné en lycée pendant vingt-deux ans. J’ai apprécié certains aspects de ce métier : le contact humain, la liberté relative de l’organisation du travail, une certaine créativité, ainsi que l’autonomie (parfois la solitude !) face aux élèves.

Durant ces années, j’ai appris à concevoir et peaufiner des cours pour les rendre accessibles et aussi attrayants que possible. J’ai appris à créer des sujets de devoirs cohérents, puis à traquer les fautes dans les copies. J’ai aussi appris à cibler les conseils qui permettent aux élèves de progresser.

Mais au fil des réformes et de l’évolution du métier, j’ai graduellement pris conscience que je n’étais plus à ma place, que pour être honnête avec mes valeurs et mes ambitions, je devais changer de voie et quitter l’éducation nationale.

En parallèle, j’ai toujours écrit pour le plaisir, mais c’est bien connu, ce n’est pas en écrivant des romans que le commun des mortels peut payer ses factures et nourrir sa famille.

Il s’est passé plusieurs années de réflexion à la recherche du métier de mes rêves. Un métier où l’écriture serait reine, et le service réel. Quand j’ai découvert que ce métier existait depuis toujours, m’y lancer a été une évidence.

Écrivain public : qu’est-ce que c’est ? À quoi ça sert ?

On trouve les ancêtres des écrivains publics en Égypte antique. On les appelait alors scribes, et leur rôle était de transcrire et d’archiver des documents dans une civilisation où l’écriture était réservée à une élite.

En Europe, le métier d’écrivain public a connu un essor important à partir du Moyen Âge avec le développement des contrats, accords et autres courriers, tandis que la majorité de la population n’avait pas accès à l’éducation.

Ce n’est pas un peu dépassé, comme métier ?

Depuis le XXe siècle et l’école obligatoire pour tous, on pourrait croire que l’écrivain public est devenu inutile. En réalité, le métier a évolué, mais reste totalement d’actualité dans un monde dominé par l’écrit, que ce soit sur papier ou sous forme numérique.

Tout d’abord, il reste une minorité de personnes illettrées, même dans nos pays développés. De nos jours, l’assistance à l’écriture s’étend également à l’utilisation des outils numériques, puisque presque toutes les démarches se font à présent en ligne, alors qu’une partie de la population ne maîtrise pas ces outils.

Cela dit, aujourd’hui l’écrivain public s’adresse à l’ensemble de la population en tant que technicien spécialisé de l’écriture. Comme on fait appel à un maçon, un plombier, ou un électricien pour des travaux dans la maison, on fera appel à un écrivain public pour des travaux écrits.

D’accord, mais concrètement, un écrivain public, il fait quoi ?

En pratique, voici ce en quoi je peux vous être utile :

En tant qu’écrivain public, mon métier est d’accompagner mes clients dans leurs démarches à l’écrit, et ceci à toutes les étapes de la réalisation. Le but est d’aider mes clients à concrétiser au mieux le document qu’ils souhaitent réaliser, qu’il s’agisse d’un CV ou d’une autobiographie, d’un courrier de réclamation ou d’une plaquette commerciale.

Dans une première phase, j’aide mes clients à mettre leurs idées au clair et à les organiser. Beaucoup de gens ont les compétences, mais manquent de confiance en eux pour se lancer. Une séance de consultation avec une personne extérieure (en l’occurrence, moi !) permet en général de faire le point sur les éléments à mettre en relief et de dépasser le fameux syndrome de la page blanche.

L’autre aspect de mon travail, le plus connu finalement, consiste à rédiger, taper le document et le mettre en forme. Ce service est destiné à tous ceux qui n’ont tout simplement pas le temps ou l’envie de se consacrer à cette tâche, ou encore désirent faire appel à un professionnel pour un résultat professionnel. La prestation débouche sur un document fini, prêt à l’emploi.

Enfin, dans la phase finale, je vérifie la correction et la mise en page, selon les normes demandées par la nature du document concerné. Cette correction peut porter sur un point précis, ou sur l’ensemble des critères (grammaire, syntaxe, orthographe, typographie…). Pour un manuscrit ou une thèse destinés à la publication, ou encore une brochure commerciale qui sera lue par des milliers de gens, un correcteur extérieur est indispensable afin d’éradiquer un maximum de fautes et autres coquilles.

Évidemment, mes prestations peuvent couvrir une seule ou toutes ces étapes, selon les besoins et les souhaits de chaque client. Chaque cas est unique, c’est ce qui fait l’intérêt de mon métier.

On a tous besoin d’un écrivain public !

Pour des réalisations importantes, bien sûr, mais aussi et surtout de façon très ponctuelle, pour les petits détails qui font la différence :

Être sûr qu’on a mis la bonne formule de politesse dans la lettre de motivation…

Vérifier une conjugaison tordue…

Relire la traduction automatique du nouveau menu…

Et réussir à écrire la première ligne du discours de mariage de son meilleur ami AVANT le jour J !

Vous avez besoin d’un renseignement, d’un conseil, d’un coup de pouce ?

N’hésitez pas à faire appel à mes services ! Je suis à votre disposition par téléphone ou par courriel.

2 réflexions sur “Écrivain public, un vieux métier d’avenir”

  1. Voilà un métier que j’ai découvert il n’y a pas si longtemps. Effectivement, je pense que celui-ci à toujours sa place dans notre monde numérique.
    Rien ne remplacera la touche humaine dans un texte.

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