Scrivener, le logiciel d’écriture pour écrivains

Quel logiciel utilisez-vous pour écrire ?

Pour ma part, c’est Scrivener de Literature & Latte.

Je l’ai découvert il y a quelques années, à l’occasion du NaNoWriMo qui donnait aux participants le lien pour une version d’essai.

Dès le premier test, j’ai adoré les fonctionnalités de Scrivener. Je l’ai adopté sans réserve et je l’utilise depuis pour tous mes manuscrits.

Ce que j’aime dans Scrivener

L’organisation

Dès que l’on commence à rédiger un ouvrage un peu long, il devient compliqué de s’y retrouver dans les chapitres, les scènes et l’architecture générale du récit.

Les logiciels de traitement de textes classiques type Word permettent de naviguer via les titres de chapitres, mais cela reste à mon sens assez peu ergonomique.

Alors que Scrivener permet non seulement d’organiser les parties ou chapitres sous forme de menu déroulant, mais aussi de visualiser ce menu sous forme de tableau. Si comme moi vous êtes adeptes des cartes punaisées au mur pour vous organiser, vous allez adorer ! 😉

On peut annoter ces cartes, les déplacer, leur attribuer un statut (à faire, en cours, 1er jet…), des étiquettes de couleur et diverses métadonnées – sachant que tout est personnalisable, et donc adaptable à tout type d’écrit.

Outre le côté visuel que je trouve très pratique, les étiquettes et métadonnées permettent ensuite de filtrer les documents selon vos besoins : par exemple par point de vue, lieu, date…

La possibilité de tout adapter

Scrivener propose une vingtaine de modèles, du script de cinéma au livre de recettes de cuisine, en passant par la poésie et la recherche académique. Chaque modèle vous offre une base, mais surtout des possibilités d’adaptation infinies.

La cerise sur le gâteau : vous pouvez sauvegarder vos propres modèles une fois que vous les avez paramétrés selon vos goûts et vos besoins, et ainsi les réutiliser pour vos travaux ultérieurs.

La centralisation

L’autre énorme avantage de Scrivener, c’est qu’il permet de rassembler l’ensemble des ressources associées au manuscrit en un seul endroit. Plus besoin de fouiller tout votre disque dur à la recherche de votre dernier mémo !

Le modèle « roman » propose des fiches personnages et des fiches lieux préremplies, ainsi qu’un espace de notes où il est possible d’importer tous types de fichiers ou des liens vers des pages web.

Pour certains projets, j’y avais même mis les liens vers les playlists que j’aimais écouter en travaillant.

La motivation

Un des petits plus de Scrivener, c’est qu’il propose un suivi du nombre de mots total et par session, avec si on le souhaite une date butoir.

Personnellement, j’adore voir la petite barre se colorer au fur et à mesure que j’avance. 😃

Pour le NaNoWriMo par exemple, j’avais paramétré les objectifs sur 1667 mots par jour pendant un mois, pour un total de 50 000 mots.

Même lorsque je n’écris pas dans le cadre d’un challenge, j’utilise systématiquement cette fonctionnalité. Non seulement c’est très satisfaisant de visualiser ma progression, mais en plus ça permet de me fixer un rythme d’écriture.

Pour ma part, je ne pourrais plus me passer de Scrivener pour écrire des romans. Mais personne n’est parfait, aucun logiciel ne l’est non plus. Voici donc quelques points à savoir avant d’investir.

Les (quelques) défauts de Scrivener

Déjà, c’est un logiciel très riche, et qui dit richesse, dit une certaine complexité.

Les fonctions de base restent assez faciles à appréhender, mais (comme pour Word), si vous voulez creuser et utiliser toutes les possibilités, ça vous prendra un certain temps et quelques recherches.

Scrivener est en anglais

Si vous comprenez l’anglais, aucun problème. Dans le cas contraire, ça peut être un frein.

Déjà, le logiciel est livré avec toutes les commandes en anglais, et un tutoriel super bien fait, mais… en anglais, lui aussi.

Cela dit, on trouve sur YouTube des tutoriels en français, dont la petite vidéo très utile de Roland Nyns : « Francisez Scrivener ». Il existe également un groupe Facebook des adeptes de Scrivener francophones.

Corrections et mise en page

Même si on peut paramétrer le logiciel pour écrire en français, il reste moins performant que Word sur la typographie et les corrections automatiques (je n’ai jamais trouvé comment automatiser les espaces insécables avant les points d’interrogation, par exemple).

Par ailleurs, le logiciel de correction Antidote n’est malheureusement pas compatible avec Scrivener.

C’est pourquoi je bascule toujours mon manuscrit sous Word pour les finitions.

Personnellement, je suis très satisfaite de ce processus : le changement de support et donc de présentation visuelle m’aide à repérer les erreurs et à porter un regard un peu plus frais sur le texte.

Scrivener est payant

Scrivener est un logiciel payant, mais son gros avantage est l’absence d’abonnement : vous achetez la licence, vous téléchargez le logiciel et vous pouvez le garder à vie.

Je l’ai même téléchargé plusieurs fois (chaque fois que j’ai changé de PC 😉) sans aucun problème, simplement à l’aide du code licence.

Conclusion

Si Word ou son homologue Libre Office Writer restent des incontournables, je considère que Scrivener est un outil complémentaire ultra puissant pour les écrivains.

Vous l’utilisez déjà ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires.

Vous hésitez à investir ? Posez vos questions et j’essaierai d’y répondre au mieux.

Vous êtes convaincu·e ? Dans ce cas, si vous passez par ce lien affilié vers la page de vente de Scrivener, vous me donnerez en plus un coup de pouce ! 👍🏽

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